Directeur Général des Services à la Mairie de Saint-Pierre Quiberon et Président de l'association UBS Droit Alumni

Pour quelles raisons avez-vous choisi l’orientation du droit ?

Je n’ai pas véritablement choisi une orientation juridique pour mes études. J’avais une curiosité plutôt qu’un attrait pour la matière juridique. En sortie de terminale, j’ai commencé un BTS que je n’ai pas terminé. A la rentrée scolaire qui a suivi je me suis inscrit en fac de droit. Le peu de droit que j’avais pu faire durant le BTS m’a conforté dans mes orientations futures. La curiosité que j’avais pour ce domaine est devenue un véritable projet d’étude au fur et à mesure des années de licence.

Pourquoi avez-vous choisi de réaliser vos études à l’UBS de Vannes ?

Là encore, je n’avais pas de préférence pour la fac à choisir. Une de mes connaissances faisait ses études de droit à l’UBS, et plusieurs personnes que je connaissais devait s’y inscrire la même année que moi, ce qui a facilité le choix. De plus, étant originaire du Morbihan et pouvant y continuer mes études, je trouvais dommage de partir à Rennes ou ailleurs en France. La proximité de cette fac et le coût financier un peu moindre grâce à la proximité géographique ont aussi eu leurs importances.

Parmi les matières étudiées à la faculté, lesquelles étaient vos préférées ?

J’ai tout de suite accroché au Droit constitutionnel que l’on a eu en première année. Le Professeur qui nous enseignait la matière était très pointu ce qui la rendait encore plus intéressante. Ensuite, les matières qui mêlaient à la fois le droit public et l’actualité politique, ou la société en général, m’ont également intéressé. Je pense notamment aux institutions administratives ou juridictionnelles, le droit administratif, l’introduction à la science politique. D’autres matières permettaient également de venir approfondir des thèmes que l’on pense connaître mais qui finalement sont survolés par manque de temps au lycée. L’histoire du droit, l’histoire des idées politiques sont des matières qui aiguisent une soif de connaissances et qui, pour partie et à mon sens, forgent notre futur raisonnement. En somme, toutes les matières avaient de l’importance même si on ne les apprécie pas toutes, surtout que j’ai une appétence marquée pour le droit public et les finances publiques. Ces matières peuvent paraître rédhibitoires aux premiers abords mais sont très intéressantes dans leur contenu.

Que pensez-vous du degré d’encadrement à la faculté de Vannes ?

La faculté de Vannes a un encadrement qui, en tout cas lors de mes études, était très bon. Les professeurs parlent souvent d’une faculté à dimension humaine et ils ont raison. C’est toujours plus agréable de s’adresser à un professeur qui vous connaît. Les différents soutiens sont également utiles. Les secrétaires pédagogiques, le corps enseignant ou les ATER sont disponibles pour des explications, des renseignements. Cela doit participer à la réussite des étudiants même si parfois les différences d’idées ou de positions n’empêchent pas quelques petits débats.

Votre promotion en Master 2 était-elle basée sur la compétition ou l’entraide ?

Certaines personnes se mettent personnellement en compétition, mais la promotion dans laquelle j’étais n’avait pas cette mentalité. Au contraire, le Master II sonne la fin des études et est plutôt propice à un relâchement de la pression que l’on a pu accumuler pendant les 4 premières années. D’un point de vue personnel, le Master II était pour moi une année de transition qui devait préparer à la vie active, tout en précisant les connaissances que nous avions déjà. Tout le monde souhaitait de bons résultats pour clore le cursus juridique en beauté, mais l’entraide a pris, pour la majorité de mes collègues, la place de la compétition.

Gardez-vous un bon souvenir de vos années d’études à la faculté de Vannes ?

Je garde un très bon souvenir de mes années d’études. Outre le cadre de Vannes, elles ont été très formatrices. On apprend à se connaître en faculté et notamment sur ses capacités de travail. Même si les études de droit demandent beaucoup de rigueur, il existe aussi une vie étudiante à Vannes qui permet de décompresser quand il le faut.

Où avez-vous fait vos stages ?

Mon stage de Master I s’est déroulé dans le cabinet d’avocat de Me MATEL et a duré 2 mois. J’étais attiré par le métier d’avocat et je voulais découvrir les journées typiques de cette profession. Le contentieux est omniprésent et colle également avec ce qui m’intéresse en droit. Mon second stage était au Service Départemental d’Incendie et de Secours du Morbihan. Pour le Master II, et en cohérence avec lui, je voulais appréhender le monde de la fonction publique territoriale.

Où travaillez-vous aujourd’hui ?

Après une première expérience de huit mois en remplacement sur un poste de Directeur Général des Services, je travaille désormais à la Mairie de Saint-Pierre Quiberon depuis le 1er septembre 2015 sur le même poste.

Et quelles sont vos missions ?

Les missions de ce poste sont diversifiées. C’est notamment ces aspects qui font qu’il n’existe pas de routine dans un tel poste. Outre passer de dossiers à dossiers, je touche à presque tous les domaines du droit public, voire parfois privé. Je gère, entre autres, la préparation des Conseils municipaux, j’y assiste et je rédige par la suite les délibérations. Je fais également de la finance pour l’élaboration des budgets, le suivi des dépenses et de l’analyse financière. Le management du personnel occupe également une place très importante, aussi bien dans les directives qu’il faut donner que dans la gestion plus précise des emplois (recrutements) ou des carrières (promotion interne, réorganisation des services,…). Le contentieux de droit public est également présent, tout comme les marchés publics, le droit administratif des biens ou encore de l’urbanisme. C’est un poste où les missions reprennent quasiment toutes les matières de droit que j’ai pu étudier durant mes études.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants en droit de la faculté de Vannes ?

Qu’il faut s’accrocher pendant les années d’études de droit. Certaines matières sont plus difficiles que d’autres, mais en rien insurmontables. Je dirais que chaque étudiant à sa méthode de travail et qu’il faut avant tout trouver la sienne pour réellement avancer. Le travail des matières fondamentales dans les TD est également un bon moyen de retenir le cours petit à petit. Il ne faut pas non plus hésiter à faire des relectures des matières pour s’en imprégner toute l’année et non pas un mois avant les partiels. Le choix des stages est également important car il permet, avant de trouver un emploi, de faire ses premières armes. Il faut essayer de retenir le plus d’éléments pendant l’étude des matières et tenter d’en appliquer davantage durant les stages. Par ailleurs, au delà de l’application des connaissances, il est important de développer et conserver de bonnes relations avec les structures vous ayant accueilli, elles constitueront votre raison professionnel de demain. La motivation reste essentielle de la première à la dernière année. Rien n’est joué d’avance et le travail régulier permet de passer les années les unes après les autres.

TAX INTERN

Pour quelles raisons avez choisi l’orientation du droit ?

J’aime beaucoup le monde économique, mais peu attiré par le commerce j’ai trouvé dans le droit une véritable vocation.  Ce n’est pas évident de choisir un domaine sur des matières que l’on n’a jamais appréhendé auparavant. Cependant j’avais déjà comme projet professionnel d’être conseil dans le monde de l’entreprise ce qui m’a orienté vers le droit. 

Pourquoi avez-vous choisi de réaliser vos études à l’UBS de Vannes ?

Pour un étudiant originaire du Morbihan l’UBS était privilégié pour sa proximité. J’ai tout de même réfléchi à la possibilité d’aller dans d’autres universités pour la licence mais j’ai vite constaté que l’environnement pédagogique pouvait être dégradé dans les facultés accueillant un nombre important d’étudiants. Je suis persuadé d’avoir fait le bon choix, mieux vaut un bon dossier dans une faculté de taille modeste plutôt qu’un dossier correct dans une « grande » faculté ou l’on est souvent noyé dans la masse. 

Parmi les matières étudiées à la faculté, lesquelles étaient vos préférées ?

Plutôt orienté vers le droit privé c’est le droit des obligations qui m’a le plus attiré pour son potentiel à interférer avec l’ensemble des matières du droit de l’entreprise. Finalement je n’avais pas particulièrement de préférence, j’aimais plutôt bien la diversité des matières enseignées.

Que pensez-vous du degré d’encadrement à la faculté de Vannes ?

C’est sans doute ce que j’ai préféré à la faculté de Vannes, l’équipe pédagogique était très disponible et nous mettait dans d’excellentes conditions d’apprentissage. Je m’en suis rendu compte tardivement en allant faire mon master dans d’autres facultés. J’ai aussi aimé l’autonomie que l’on nous laissait, on nous donnait les moyens, à nous de nous en servir à bon escient. 

Votre promotion en Master 2 était-elle basée sur la compétition ou l’entraide ?

Le Master 2 que j’ai suivi étant basé sur sa vocation professionnelle et son réseau, l’entraide était inscrit dans les gènes du diplôme. Au delà des travaux de groupe qui composaient notre quotidien il y avait un véritable esprit de promotion qui existe toujours aujourd’hui.  C’est une force incontestable pour un diplôme, vos collègues de promotions travailleront surement dans le même milieu que vous et peuvent vous aider à saisir des opportunités surtout dans un marché du travail ou la cooptation joue de plus en plus. 

Gardez-vous un bon souvenir de vos années d’études à la faculté de Vannes ?

Ce sont mes meilleures années d’étudiant. Les années de licence ont été très épanouissantes pour moi, notamment grâce à la vie étudiante au sein de la faculté, aux camarades de promotion et à l’aide de la Maison des étudiants dans la vie de tous les jours comme dans la vie associative. 

Où avez-vous fait vos stages ?

Après avoir fait un stage d’observation dans un cabinet notarial de Vannes j’ai décidé de faire un autre stage en droit des affaires au sein du cabinet d’avocat de Me Milin à Vannes également. Ce stage m’ayant beaucoup plu j’ai réitéré l’expérience cette année où je suis actuellement en stage au sein du département fiscal du cabinet d’avocats PwC à Nantes.  Entre temps j’ai effectué un stage inscrit dans le cadre de mon Master 2 au sein de la Direction régionale des finances publiques de Rennes pendant la période de déclaration de l’impôt sur le revenu.

Où travaillez-vous aujourd’hui ? 

Actuellement en préparation de l’examen du CRFPA j’ai décidé d’acquérir de l’expérience par la voie de stages sur l’année 2016, une première période de 6 mois au sein du Cabinet PwC et une seconde période de 3 mois au cabinet Fidal en droit fiscal à Nantes. 

Et quelles sont vos missions ? 

J’ai pour l’instant peu de recul sur mon stage mais j’ai l’avantage d’avoir un stage ou je traite réellement les dossiers comme le ferait un collaborateur, j’assiste aux entretiens clients et aux conférences téléphoniques. Finalement je gère souvent les dossiers en totalité sous la direction de mon maitre de stage ce qui me permet d’apprendre énormément de chose très variées. 

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants en droit de la faculté de Vannes ?

Ne pas se donner de limite, l’enseignement de qualité de l’UBS permet de postuler en master dans toutes les formations, notamment les plus prestigieuses de Paris ou de Province. Il faut aussi créer un véritable projet professionnel en s’appuyant sur des stages et ce dès la licence afin d’avoir les meilleures chances d’atteindre ses objectifs. Enfin je conseillerai de faire quelque chose d’ « écologique » pour soi, ne restez pas dans une formation qui ne vous plait pas, faire des choix selon la qualité de vie que l’on veut avoir, l’investissement professionnel que l’on est prêt à donner. Il y a pleins de façons d’être un professionnel du droit et d’y être épanoui au delà de la vision très stéréotypée que l’on perçoit souvent. 

JURISTE D'AFFAIRES SPECIALISEE EN INGENIERIE PATRIMONIALE

Pour quelles raisons avez choisi l’orientation du droit ?

L’orientation vers le droit n’a pas été automatique pour moi. En effet, j’ai passé un bac scientifique et me destinais à des études plutôt orientées vers la santé. Toutefois, à l’issue du premier mois en faculté de pharmacie, je me suis rendue compte que je n’étais pas vraiment à ma place et que cela ne me correspondait pas. J’ai donc décidé de prendre les devants et me suis rendue dans le service d’orientation de ma faculté (Rennes 1 à l’époque) où j’ai pu passer quelques tests. Ceux-ci ont été déterminants puisque mon profil correspondait plus à celui d’un étudiant en droit. J’ai alors décidé de quitter la fac de pharmacie et de m’inscrire en droit malgré l’avancement du semestre. 

 Pourquoi avez-vous choisi de réaliser vos études à l’UBS de Vannes ?

Comme je viens de l’indiquer j’ai pu effectuer ma première année de droit à la faculté de Rennes I. J’ai décidé de changer d’université à l’issue de celle-ci car j’avais l’impression de n’être qu’un chiffre. En effet, nous étions environ 1000 en première année et pas loin de 40-45 en TD. Je voulais retrouver une dimension humaine. Par ailleurs, mon frère a effectué une partie de ses études en droit à l’UBS, et m’a confirmé qu’il s’agissait d’une faculté ou les professeurs nous connaissaient vraiment et cela m’a tout de suite convaincue. 

Parmi les matières étudiées à la faculté, lesquelles étaient vos préférées ?

Je dirais que mes matières préférées étaient celles relatives au droit des affaires et notamment le droit bancaire (malheureusement étudié qu’en M2). C’est une matière très riche et en permanente évolution. 

Que pensez-vous du degré d’encadrement à la faculté de Vannes ?

Comme je le disais sur l’une des questions précédentes, c’est un des points qui m’a particulièrement plu à l’UBS. Les professeurs retenaient nos noms et n’hésitaient pas à nous aider en cas de besoin. Ce n’est pas le cas partout et c’est ce qui fait l’atout de la fac de droit vannetaise. 

 Votre promotion en Master 2 était-elle basée sur la compétition ou l’entraide ?

Je pense que ni l’un ni l’autre de ces qualificatifs ne correspondaient vraiment à l’esprit de notre promo. En effet, le programme est très dense en M2 et de ce fait on a un peu tendance à se concentrer sur son apprentissage et les différents projets qui nous sont donnés. Cela créé évidemment des petits groupes mais dans l’ensemble je pense que globalement c’était plus un climat d’entraide qui régnait.  

Gardez-vous un bon souvenir de vos années d’études à la faculté de Vannes ?

Je garde un très bon souvenir de mes études à Vannes ! 

Où avez-vous fait vos stages ?

J’ai pu effectuer 3 stages lors de mes études à Vannes. Le premier que je qualifierais de « découverte » dans un cabinet d’avocat à Tours lorsque j’étais en 2ème année, le deuxième dans le cabinet d’avocat P&A à Vannes pour la validation de mon M1 et enfin un troisième au sein de FID’OUEST Auray en tant que stage de fin d’études de mon M2. 

 Où travaillez-vous aujourd’hui ? 

Je travaille aujourd’hui au sein du réseau Allianz Expertise et Conseil à Brest en tant qu’assistante gestionnaire de patrimoine. 

Et quelles sont vos missions ? 

J’ai pour mission d’accompagner les gestionnaires de patrimoine sur les problématiques fiscales, juridiques et sociales de leurs clients et effectue des propositions d’optimisation auprès d’eux. Je suis également amenée à préparer des événements commerciaux. 

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants en droit de la faculté de Vannes ?

J’aurai plusieurs conseils à donner aux futurs étudiants en droit de Vannes. Tout d’abord, travailler régulièrement et ne pas avoir peur de la charge de travail (on y survit) mais aussi toujours laisser sa curiosité s’exprimer. Il vaut mieux se poser des questions plutôt qu’apprendre bêtement un cours.